Charles Cottet
COTTET, Charles (Le Puy, 12 juillet 1863- Paris, 20 septembre 1925) :
Issu d’une famille bourgeoise savoyarde, Cottet est né au Puy ; il vient à Paris se consacrer à la peinture en 1881. Il a comme professeurs Pierre Puvis de Chavannes, puis Alfred Roll (lorsqu'il entre à l’Académie Julian), dont les influences sur sa peinture seront grandes. Dans ces ateliers, il se lie d’amitié avec Vuillard, Bonnard et Roussel. En 1884, il rencontre Toulouse-Lautrec, Vallotton, Carabin. Il expose en 1889 pour la première fois au Salon des Artistes français.
Quelques années plus tard, il expose à maintes reprises avec les Nabis, notamment à l’exposition de 1893 chez Le Barc de Bouteville. Il est représenté avec Vuillard, Roussel, Bonnard, Vallotton dans le tableau de Félix Vallotton en 1902 Les cinq peintres. C’est d’ailleurs Cottet qui est à l’origine en 1892 de la rencontre de Vallotton avec les autres membres du groupe des Nabis. Joueurs de cartes, 1883, Loge à l’opéra comique, 1887, et Le cirque, 1913 ont une facture toute nabie, très voisine de celle de Félix Vallotton[2].
Néanmoins, dès 1889, il décide très vite de travailler de manière indépendante. Selon André Cariou[3], Charles Cottet est influencé par Rembrandt et la peinture espagnole, notamment celle de Goya. Comme lui, il a le goût du réel et du vécu. Comme lui, il peint des portraits, des scènes prosaïques de la vie quotidienne d’un réalisme populaire, soutenues par de forts contrastes de lumière et dominés par des noirs omniprésents. Pour ces mêmes raisons sa peinture se rapproche de celles de Courbet et Manet.
Comme de nombreux artistes, Cottet va beaucoup voyager.
« Le robuste peintre Charles Cottet, avant de devenir le chantre de la rude Bretagne, fit aussi un voyage en Méditerranée, et vit l'Algérie avec une énergie originale, peignant les rochers rouges, les ombres violacées, les costumes noirs des nomades. »[4]
Il visite donc Venise dès 1889, puis l’Italie et l’Algérie en 1890-92, et l’Egypte en 1894 grâce à une bourse décernée par le Conseil supérieur des Beaux-Arts. De ces pays, il rapporte une quarantaine de toiles exposées à la Société des Orientalistes français, dont Cottet est membre fondateur. Il déclenche des réactions négatives : « Monsieur Cottet, dit-on, voit l’Orient en noir » ; « Cottet a l’air d’un Daumier de passage au bord du Nil »[5].
La peinture de cette période l’installera momentanément, mais fortement néanmoins, chez les Orientalistes. En 1905 il expose au Grand Palais au Salon des Orientalistes, plus de cent toiles et études sont présentées. De ses voyages dans la Méditerranée, il développe un grand talent de coloriste, mais ne gardera pas la lumière aveuglante et les couleurs claires, mais une lumière qui lui permettra le contraste avec les tons sombres qu’il affectionne et la mise en valeur des formes.
Avec son ami Zuloaga, rencontré à la Galerie Le Barc de Bouteville en 1893, il va en Espagne en 1904 et 1909 ; de lui-même il y fait plusieurs séjours entre 1905 et 1907.
« C’est l’Espagne qui l’a conquis, l’Espagne qui, par sa grandeur austère, les sévères aspects de sa terre inféconde, lui rappelle la profonde mélancolie du sol breton. »[6]
Ce goût du voyage, ne l’empêche pourtant pas de rester attaché à la France et essentiellement à la Bretagne qui devient son lieu de prédilection. Il la découvre à partir de 1885 en la parcourant de long en large. C’est à Camaret qu’il se fixe. Il y séjourne plusieurs semaines chaque année jusqu’en 1913, dans la maison qu’il s’est fait construire en 1891. Il n’est pas un parisien[7] de passage mais bien un breton d’adoption et de cœur : il participe à la vie de la mer et à celle des pêcheurs. C’est ici qu’il trouve toute son inspiration :
« Ces thèmes sont simples, les âges de la vie, la mer nourricière et dévoreuse, le feu, foyer et phare, la mort. A partir d’anecdotes de la vie quotidienne, par exemple un repas de famille avant le départ d’un bateau ou le retour d’un corps noyé. Cottet va synthétiser différents aspects de la réalité, épurer l’anecdotique, souligner les symboles afin de créer une œuvre qui soit au-delà de la culture bretonne, du temps et de l’espace. »[8]
On va d’ailleurs lui reprocher de n’avoir eu qu’un regard sombre et souvent douloureux sur la Bretagne, et d’en avoir donc ignoré l’aspect joyeux et festif, comme Lucien Simon l’aura, lui, montré.
En 1894, l’épidémie cholérique qui ravage la Bretagne lui donne l’idée d’une grande composition L’Enterrement envoyé au Salon de 1895. Elle fit scandale. Elle est jugée trop brutale et trop sombre ; pourtant cette toile sera achetée par l'Etat en 1895[9].
Son œuvre prend alors une tournure toute bretonnante et il utilisera pour l’ensemble de ses peintures un intitulé générique : Au pays de la mer.
C’est en 1898 à la Nationale (dont il est membre fondateur depuis 1890 et où il exposera de 1890 à 1914), qu’a lieu la vraie consécration pour Charles Cottet.
« Depuis ce Salon de 1898 (où il remporte un succès avec Le repas d’adieu), Cottet apprécié, connu, aimé, célèbre même, exposait d’autres importants ouvrages qui maintenaient et confirmaient sa réputation. Mais c’est son grand triptyque surtout qui lui a assuré cette place. Il est devenu classique. Ce triptyque fixait à son heure une forme d’art général et populaire, longuement cherché par tous les maîtres qui dominent les étapes successives de notre art contemporain, mais qui a plus particulièrement été désiré et poursuivi par les hommes de notre génération, en raison de notre développement social lui-même. »[10]
« Peu avant 1900, sa carrière prend une dimension internationale. Cottet est de son vivant l’un des artistes les mieux représentés dans les collections publiques, tant en France qu’à l’étranger. L’engouement pour son œuvre s’explique par la spécificité d’un art alliant à un certain classicisme un contenu moral accessible à tous. »[11]
Il est reconnu par ses pairs : en 1903 au Salon de La Nationale, Constantin Meunier, comme d’autres de ses amis l’on fait, présente un buste en bronze à l’effigie de Cottet (Musée d’Orsay)[12].
Malgré ce succès, ses sujets sont peu variés et essentiellement exécutés entre 1894 et 1901, hormis quelques travaux de 1906-1907 et les processions de 1910-1911.
Son importante activité de graveur est, elle aussi, appréciée et reconnue[13]. Déjà en 1894, il publie des lithographies dans La Revue Blanche des frères Nathanson. En 1914, il illustre avec Dauchez et Simon Le livre d’Esmeralda et La misère sociale de la femme d’André Suares. Comme pour le Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts, il participe à la fondation en 1900 de la « Société Nouvelle ». Il devient Chevalier de l’Ordre de la Légion d’Honneur en 1900 à la suite de l’Exposition universelle où il remporte une médaille d’or. Peu après sa rétrospective en 1911 à la Galerie Georges Petit, il est fait Officier en 1912.
On dit que Charles Cottet est « (…) l’un des talents les plus vigoureux et les plus significatifs de la génération actuelle. »[14] Mais André Cariou estime également que « l’œuvre de Cottet est inégale »[15]. Si nous voulions résumer, nous pourrions dire que Charles Cottet est un :
« (…) peintre réaliste fort intéressant et fort méconnu des années 1880-1910, portraitiste et paysagiste méthodique et puissant, que son dégoût de l'impressionnisme académique a condamné à l'indifférence d'une postérité à oeillères. Cottet, qui mit la Bretagne à la mode avant que Gauguin s'y établisse et voulut renouveler la grande peinture par le pittoresque local (…). »[16]
Il meurt le 20 septembre 1920 d’une maladie qui le rongeait depuis déjà longtemps. Il ne peignait plus depuis dix ans. « Ceux qui ont connu l’homme n’oublieront jamais la vigueur de son intelligence, sa large culture, l’esprit sans causticité qui rendait son commerce si attrayant. Ceux qui ne le jugeront que par son œuvre y reconnaîtront l’accent d’un homme. Quelle que soient les disputes d’écoles et les vicissitudes du goût, le nom de Cottet restera»[17]
NOTES
[2] Ces tableaux sont au musée d’Orsay.
[3] André CARIOU.- Charles Cottet et la Bretagne.- Douarnenez : Ursa - Le Chasse-marée, 1988. 217 p.
[4] C. MAUCLAIR.- Les états de la peinture française 1850-1920.-Paris : Payot, 1921. p. 78.
[5] André Michel cité par J. VALMY-BAYSSE. -Charles Cottet, sa vie, son œuvre.- Paris : Société d’édition et de publication, Librairie F. Juven, 1910. (n°6), p. 22.
[6] Exposition Charles Cottet. Espagne, montagnes, Alpes de Savoie : du 28 mai au 25 juin 1921... Galeries J. Allard. Avant-Propos par Léonce Bénédite. Paris : impr Le Croquis. p. 6
[7] Il vit dans un atelier de la rue Cassini, au 10, voisin de son ami Lucien Simon qui est au 3 bis.
[8] A. CARIOU.- Charles Cottet …op. cit., p. 130.
[9] Actuellement au musée des Beaux-Arts de Lille.
[10] L. BENEDITE, Art et décoration, avril 1904, p. 101-116.
[11] R. RAPETTI.- « Le polyptyque au XIXe siècle : une sacralisation laïque » in Cat. Expo : Polyptyques : Le tableau multiple du moyen âge au vingtième siècle / Ministère de la Culture, de la Communication des Grands Travaux et du Bicentenaire.- Paris : RMN, 1990. p 194.
[12] On a d’ailleurs rapproché les deux artistes, les Victimes de la mer a été comparé au Grisou : Cottet est le peintre des pêcheurs, Meunier celui des mineurs.
[13] Il enseigne au Collège technique Estienne.
[14] J. CHANTAVOINE, « Les artistes contemporains », La gazette des beaux-arts, n°11, août 1911, p. 103.
[15] A. CARIOU.- Charles Cottet … op. cit., p. 210.
[16] P. DAGEN, « Biographies, vies d’artistes », Le Monde, Vendredi 22 juillet 1988, p. 17.
[17] Léon Deshairs, Supplément Art et décoration, « Chronique », Octobre 1925, p. 1
- Participations : de 1900 à 1914
- Présent en : 1918, 1919, 1922.
Issu d’une famille bourgeoise savoyarde, Cottet est né au Puy ; il vient à Paris se consacrer à la peinture en 1881. Il a comme professeurs Pierre Puvis de Chavannes, puis Alfred Roll (lorsqu'il entre à l’Académie Julian), dont les influences sur sa peinture seront grandes. Dans ces ateliers, il se lie d’amitié avec Vuillard, Bonnard et Roussel. En 1884, il rencontre Toulouse-Lautrec, Vallotton, Carabin. Il expose en 1889 pour la première fois au Salon des Artistes français.
Quelques années plus tard, il expose à maintes reprises avec les Nabis, notamment à l’exposition de 1893 chez Le Barc de Bouteville. Il est représenté avec Vuillard, Roussel, Bonnard, Vallotton dans le tableau de Félix Vallotton en 1902 Les cinq peintres. C’est d’ailleurs Cottet qui est à l’origine en 1892 de la rencontre de Vallotton avec les autres membres du groupe des Nabis. Joueurs de cartes, 1883, Loge à l’opéra comique, 1887, et Le cirque, 1913 ont une facture toute nabie, très voisine de celle de Félix Vallotton[2].
Néanmoins, dès 1889, il décide très vite de travailler de manière indépendante. Selon André Cariou[3], Charles Cottet est influencé par Rembrandt et la peinture espagnole, notamment celle de Goya. Comme lui, il a le goût du réel et du vécu. Comme lui, il peint des portraits, des scènes prosaïques de la vie quotidienne d’un réalisme populaire, soutenues par de forts contrastes de lumière et dominés par des noirs omniprésents. Pour ces mêmes raisons sa peinture se rapproche de celles de Courbet et Manet.
Comme de nombreux artistes, Cottet va beaucoup voyager.
« Le robuste peintre Charles Cottet, avant de devenir le chantre de la rude Bretagne, fit aussi un voyage en Méditerranée, et vit l'Algérie avec une énergie originale, peignant les rochers rouges, les ombres violacées, les costumes noirs des nomades. »[4]
Il visite donc Venise dès 1889, puis l’Italie et l’Algérie en 1890-92, et l’Egypte en 1894 grâce à une bourse décernée par le Conseil supérieur des Beaux-Arts. De ces pays, il rapporte une quarantaine de toiles exposées à la Société des Orientalistes français, dont Cottet est membre fondateur. Il déclenche des réactions négatives : « Monsieur Cottet, dit-on, voit l’Orient en noir » ; « Cottet a l’air d’un Daumier de passage au bord du Nil »[5].
La peinture de cette période l’installera momentanément, mais fortement néanmoins, chez les Orientalistes. En 1905 il expose au Grand Palais au Salon des Orientalistes, plus de cent toiles et études sont présentées. De ses voyages dans la Méditerranée, il développe un grand talent de coloriste, mais ne gardera pas la lumière aveuglante et les couleurs claires, mais une lumière qui lui permettra le contraste avec les tons sombres qu’il affectionne et la mise en valeur des formes.
Avec son ami Zuloaga, rencontré à la Galerie Le Barc de Bouteville en 1893, il va en Espagne en 1904 et 1909 ; de lui-même il y fait plusieurs séjours entre 1905 et 1907.
« C’est l’Espagne qui l’a conquis, l’Espagne qui, par sa grandeur austère, les sévères aspects de sa terre inféconde, lui rappelle la profonde mélancolie du sol breton. »[6]
Ce goût du voyage, ne l’empêche pourtant pas de rester attaché à la France et essentiellement à la Bretagne qui devient son lieu de prédilection. Il la découvre à partir de 1885 en la parcourant de long en large. C’est à Camaret qu’il se fixe. Il y séjourne plusieurs semaines chaque année jusqu’en 1913, dans la maison qu’il s’est fait construire en 1891. Il n’est pas un parisien[7] de passage mais bien un breton d’adoption et de cœur : il participe à la vie de la mer et à celle des pêcheurs. C’est ici qu’il trouve toute son inspiration :
« Ces thèmes sont simples, les âges de la vie, la mer nourricière et dévoreuse, le feu, foyer et phare, la mort. A partir d’anecdotes de la vie quotidienne, par exemple un repas de famille avant le départ d’un bateau ou le retour d’un corps noyé. Cottet va synthétiser différents aspects de la réalité, épurer l’anecdotique, souligner les symboles afin de créer une œuvre qui soit au-delà de la culture bretonne, du temps et de l’espace. »[8]
On va d’ailleurs lui reprocher de n’avoir eu qu’un regard sombre et souvent douloureux sur la Bretagne, et d’en avoir donc ignoré l’aspect joyeux et festif, comme Lucien Simon l’aura, lui, montré.
En 1894, l’épidémie cholérique qui ravage la Bretagne lui donne l’idée d’une grande composition L’Enterrement envoyé au Salon de 1895. Elle fit scandale. Elle est jugée trop brutale et trop sombre ; pourtant cette toile sera achetée par l'Etat en 1895[9].
Son œuvre prend alors une tournure toute bretonnante et il utilisera pour l’ensemble de ses peintures un intitulé générique : Au pays de la mer.
C’est en 1898 à la Nationale (dont il est membre fondateur depuis 1890 et où il exposera de 1890 à 1914), qu’a lieu la vraie consécration pour Charles Cottet.
« Depuis ce Salon de 1898 (où il remporte un succès avec Le repas d’adieu), Cottet apprécié, connu, aimé, célèbre même, exposait d’autres importants ouvrages qui maintenaient et confirmaient sa réputation. Mais c’est son grand triptyque surtout qui lui a assuré cette place. Il est devenu classique. Ce triptyque fixait à son heure une forme d’art général et populaire, longuement cherché par tous les maîtres qui dominent les étapes successives de notre art contemporain, mais qui a plus particulièrement été désiré et poursuivi par les hommes de notre génération, en raison de notre développement social lui-même. »[10]
« Peu avant 1900, sa carrière prend une dimension internationale. Cottet est de son vivant l’un des artistes les mieux représentés dans les collections publiques, tant en France qu’à l’étranger. L’engouement pour son œuvre s’explique par la spécificité d’un art alliant à un certain classicisme un contenu moral accessible à tous. »[11]
Il est reconnu par ses pairs : en 1903 au Salon de La Nationale, Constantin Meunier, comme d’autres de ses amis l’on fait, présente un buste en bronze à l’effigie de Cottet (Musée d’Orsay)[12].
Malgré ce succès, ses sujets sont peu variés et essentiellement exécutés entre 1894 et 1901, hormis quelques travaux de 1906-1907 et les processions de 1910-1911.
Son importante activité de graveur est, elle aussi, appréciée et reconnue[13]. Déjà en 1894, il publie des lithographies dans La Revue Blanche des frères Nathanson. En 1914, il illustre avec Dauchez et Simon Le livre d’Esmeralda et La misère sociale de la femme d’André Suares. Comme pour le Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts, il participe à la fondation en 1900 de la « Société Nouvelle ». Il devient Chevalier de l’Ordre de la Légion d’Honneur en 1900 à la suite de l’Exposition universelle où il remporte une médaille d’or. Peu après sa rétrospective en 1911 à la Galerie Georges Petit, il est fait Officier en 1912.
On dit que Charles Cottet est « (…) l’un des talents les plus vigoureux et les plus significatifs de la génération actuelle. »[14] Mais André Cariou estime également que « l’œuvre de Cottet est inégale »[15]. Si nous voulions résumer, nous pourrions dire que Charles Cottet est un :
« (…) peintre réaliste fort intéressant et fort méconnu des années 1880-1910, portraitiste et paysagiste méthodique et puissant, que son dégoût de l'impressionnisme académique a condamné à l'indifférence d'une postérité à oeillères. Cottet, qui mit la Bretagne à la mode avant que Gauguin s'y établisse et voulut renouveler la grande peinture par le pittoresque local (…). »[16]
Il meurt le 20 septembre 1920 d’une maladie qui le rongeait depuis déjà longtemps. Il ne peignait plus depuis dix ans. « Ceux qui ont connu l’homme n’oublieront jamais la vigueur de son intelligence, sa large culture, l’esprit sans causticité qui rendait son commerce si attrayant. Ceux qui ne le jugeront que par son œuvre y reconnaîtront l’accent d’un homme. Quelle que soient les disputes d’écoles et les vicissitudes du goût, le nom de Cottet restera»[17]
NOTES
[2] Ces tableaux sont au musée d’Orsay.
[3] André CARIOU.- Charles Cottet et la Bretagne.- Douarnenez : Ursa - Le Chasse-marée, 1988. 217 p.
[4] C. MAUCLAIR.- Les états de la peinture française 1850-1920.-Paris : Payot, 1921. p. 78.
[5] André Michel cité par J. VALMY-BAYSSE. -Charles Cottet, sa vie, son œuvre.- Paris : Société d’édition et de publication, Librairie F. Juven, 1910. (n°6), p. 22.
[6] Exposition Charles Cottet. Espagne, montagnes, Alpes de Savoie : du 28 mai au 25 juin 1921... Galeries J. Allard. Avant-Propos par Léonce Bénédite. Paris : impr Le Croquis. p. 6
[7] Il vit dans un atelier de la rue Cassini, au 10, voisin de son ami Lucien Simon qui est au 3 bis.
[8] A. CARIOU.- Charles Cottet …op. cit., p. 130.
[9] Actuellement au musée des Beaux-Arts de Lille.
[10] L. BENEDITE, Art et décoration, avril 1904, p. 101-116.
[11] R. RAPETTI.- « Le polyptyque au XIXe siècle : une sacralisation laïque » in Cat. Expo : Polyptyques : Le tableau multiple du moyen âge au vingtième siècle / Ministère de la Culture, de la Communication des Grands Travaux et du Bicentenaire.- Paris : RMN, 1990. p 194.
[12] On a d’ailleurs rapproché les deux artistes, les Victimes de la mer a été comparé au Grisou : Cottet est le peintre des pêcheurs, Meunier celui des mineurs.
[13] Il enseigne au Collège technique Estienne.
[14] J. CHANTAVOINE, « Les artistes contemporains », La gazette des beaux-arts, n°11, août 1911, p. 103.
[15] A. CARIOU.- Charles Cottet … op. cit., p. 210.
[16] P. DAGEN, « Biographies, vies d’artistes », Le Monde, Vendredi 22 juillet 1988, p. 17.
[17] Léon Deshairs, Supplément Art et décoration, « Chronique », Octobre 1925, p. 1